Concerts  

Récital

Poésie et Musique au temps du roi Louis XIII

en costumes


Le programme musical suit la chronologie historique.
Il présente des œuvres écrites pour le sacre puis pour le mariage de Louis XIII, et nous porte à la rencontre des proches du roi : Jacques de Belleville son maître à danser, Robert Ballard auprès de qui il débute l'apprentissage du luth, Ennemond Gautier qui sert Marie de Médicis de la régence à la Journée des Dupes. Jusqu'au roi lui-même, compositeur à ses heures.

Les poèmes évoquent les différentes étapes d'une vie.

Ils ont été choisis pour leur résonance avec notre époque. Dans le beau langage du 17è (c'est à Louis XIII qu'on doit la création de l'Académise Française) ils traduisent des pensées et des situations qui ne nous sont pas étrangères : rien n'a changé dans le coeur des hommes !

Musiques du Roi lui-même (Tu crois ô beau Soleil et Les Fermiers) : écouter

Une étude sur le répertoire français du clavecin sous Louis XIII : consulter

CV

Martial Morand se produit en concert dès l'âge de seize ans, en musique de chambre, comme soliste avec orchestre ainsi qu'en récital.

A vingt-deux ans il obtient le Diplôme National d’Études Supérieures de Musique de Lyon, ainsi que le Certificat d'Aptitude de professeur de clavecin.

L'année suivante il est titulaire de la classe de clavecin du Conservatoire de Saint-Étienne. Depuis 1994 il enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Lyon.

Sa restitution du Manuscrit de Mlle de Bloren (pièces de clavecin, début du XVIIIème  siècle) est publiée chez Henry Lemoine en 2006. Il est également l'auteur d'une méthode de Basse-chiffrée disponible sur internet.

En 1989 il enregistre avec Olivier Baumont des pièces pour deux clavecins tirées des Indes Galantes, de J.P. Rameau (Adda) qui sont reprises en 2007 dans le CD Rameau raconté aux enfants (Accord-Universal). En 2019 il consacre un CD au répertoire de clavecin d’époque Louis XIII.

Il est régulièrement sollicité comme meneur de danse pour des bals Renaissance, et pratique la danse Baroque. Comme récitant il fait ses débuts avec le Théâtre du Fust (Montélimar) en 1987.


Presse

...le concerto pour clavecin en ré mineur de Bach avec une magistrale interprétation au clavecin de Martial Morand généreux et expressif. (Le progrès Loire, déc. 2013)

...impérial au clavecin et superbe récitant... (Le Progrès Ain, 2011)

Tout était harmonie…Le musicien, également danseur et conteur, esquisse quelques pas de branle et se glisse dans la peau du poète… Chaleureusement applaudi comme il le sera à la fin de chaque période… hors du temps…de charme et de rêve. (F.S. 2006)

Un moment musical magique...concertiste aux talents multiples...Martial Morand a ainsi entrainé l'auditoire sous le charme...avec grâce et raffinement. (Le Creusot, 2006)

…il est des talents rares que l’on n’écoute pas assez souvent : Martial Morand est de ceux là…un réel bonheur, dans une ornementation sans faille et un jeu d’une grande finesse. Instaurant un dialogue avec le public…c’est souvent le public lui-même qui concocta le programme.
La corde pincée du clavecin n’était jamais cette sonorité mécanique et raide qui caricature parfois l’instrument, mais une corde sensible, capable d’exprimer des sentiments très divers allant de la nostalgie à la jubilation la plus frénétique. (J.L. Perrot, La Tribune 2003)

...La lecture des passages de l'Astrée d'Honoré d'Urfé par Martial Morand, excellent diseur, entrecoupant la musique de moments poétiques, était indiscutablement une bonne idée. (La Tribune, 2001)

…La complicité s’est faite d’emblée entre le claveciniste et son public pour un voyage enchanteur dans le temps et dans l’espace… (La Gazette, 2000)

…Sa prestation fut très applaudie… musique dont la première qualité est peut-être l’élégance, constante du style baroque… (Roanne, 1990)

…Martial Morand a su nous transporter. Les anges musiciens qui tapissent les voûtes de la crypte ont sûrement reconnu là un des leurs… (Loire Matin, 1988)

…Martial Morand a subjugué les auditeurs…on reste suspendu à ses phrases aérées qui nous promènent, nous entraînent dans les espaces divins de cette musique…
Martial Morand donne au clavecin une richesse de couleurs dont jusqu’à lui nous n’avions pas imaginé l’étendue… (Le Progrès, Lyon 1984)

…Et comment ne pas évoquer ici l’interprétation brillante de Martial Morand…Toute la sincérité que confère la jeunesse…Des harmonies tour à tour lentes et passionnées… (Le Dauphiné, 1980)